Activité clinique :
 
 
le choix du traitement

Votre médecin peut recommander une nouvelle approche peu invasive :
La chirurgie robotique.
Cette nouvelle technique utilise des technologies de pointe qui améliorent la vision, la précision, la dextérité et le contrôle de votre chirurgien afin qu'il puisse pratiquer une opération plus précise au travers de minuscules incisions.

 

a) les indications chirurgicales :

il faut opérer les grosses hydronéphroses et celles qui sont mal tolérées, c’est-à-dire qui s’accompagnent d’accidents infectieux, d’épisodes douloureux et de lithiase.
On peut s’abstenir d’opérer les petites hydronéphroses bien tolérées à condition de mettre en place une surveillance régulière basée sur l’échographie rénale et au moindre doute un nouvel uroscanner.

b) le traitement chirurgical :

si la fonction rénale est supérieure à 25 % le traitement doit être conservateur et consiste à réséquer la jonction pyélo-urétérale malade et à faire une suture entre l’uretère et le bassinet.
On laisse en place une sonde interne entre rein et vessie ( dite JJ ) qui sera retirée un mois après à l’occasion d’une fibroscopie vésicale avec une anesthésie locale ou une brève anesthésie générale en ambulatoire.
Cette intervention est pratiquée dans notre centre par laparoscopie.
Elle nécessite une hospitalisation de 3 ou 4 jours.
Les résultats du traitement sont bons dans 90 % des cas.