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Z
 

A

Alpha-réductase : enzyme permettant la transformation de la testostérone en sa forme active ; située dans la prostate.

Agénésie vésiculo-déférentielle
: insuffisance de développement voire absence totale des canaux déférents et des ampoules déférentielles qui acheminent le sperme des testicules à l’urètre. C’est une cause d’infertilité.

Androgéno-dépendance : se dit de cellules dont l’activité est stimulée par les androgènes (hormones mâles) et donc inhibée par les anti-androgènes.

Anévrysme : perte de parallélisme des parois des vaisseaux dues à une anomalie soit congénitale, soit acquise (athérome due à l’hypercholestérolémie) qui peut être cause d’embolie, de thrombose ou de rupture.

Angiomyolipome : tumeur bénigne composée de graisse, d’éléments vasculaires et de cellules musculaires.

Antiagrégant plaquettaire : médicament diminuant les capacités des plaquettes sanguines de s’agglomérer entre elles pour faire l’hémostase (arrêter un saignement). L’aspirine est un médicament de cette classe et donc favorise les hémorragies. Il doit être arrêté 10 jours avant une intervention chirurgicale.

Anurie : absence de production d’urines par les reins.

Auto-anticorps : les anticorps sont des molécules du système immunitaire qui participent à la défense de l’organisme contre les agressions infectieuses. Parfois le système immunitaire est malade et l’organisme produit des anticorps contre lui-même : ce sont des auto-anticorps.

Asthéno-spermie : concerne un état où les spermatozoïdes sont moins mobiles. C’est une cause d’infertilité.

AVK : médicaments anticoagulants prescrits pour fluidifier le sang dans les maladies présentant un risque de thrombose.

Azoospermie : absence de spermatozoïdes dans le sperme. C’est une cause d’infertilité.

B
Bassinet : partie du rein où se collectent les urines pour aller dans l’uretère puis dans la vessie.

Bilan d’extension : ensemble d’examens, en général radiologique, permettant de rechercher des métastases d’un cancer.

Bilan d’hémostase : bilan biologique permettant d’étudier les capacités de faire l’hémostase (arrêter un saignement). Un bilan d’hémostase perturbé augmente le risque hémorragique.

Biopsie : prélèvement d’un morceau de tissu ou d’organe pour analyse anatomo-pathologique au microscope pour rechercher notamment l’existence de cellules cancéreuses.

Boissons alcalinisantes : boissons qui augmentent le pH urinaire et rendent donc les urines moins acides, telle la Vichy-célestin. Utiles pour dissoudre les calculs d’acide urique qui se développent dans des urines trop acides.

C
Caliciel : partie du rein situé avant le bassinet où arrivent les urines après leur production par les reins. C’est le début des cavités rénales.

Canal péritonéo-vaginal : avant la naissance les testicules sont dans le ventre à l’intérieur du péritoine (enveloppe des intestins) et descendent dans les bourses, soit avant la naissance, soit au cours de la première année dans la vaginale (enveloppe des testicules. Ils cheminent alors par une communication entre le péritoine et la vaginale appelée canal péritonéo-vaginal. Ce canal doit être fermé à la naissance ou après la première année. Sa persistance peut donner lieu à une hydrocèle ou à une hernie inguinale.

Cathéter sus-pubien : tube allant dans la vessie à travers la paroi abdominale basse, juste au-dessus du pubis. Parfois posé pour drainer une vessie pleine qui n’arrive pas à se vider spontanément.

Coagulopathie : troubles biologiques des éléments de la coagulation favorisant les thromboses ou les hémorragies.

Collagénose : maladie du tissu conjonctif qui est le tissu de soutien de l’organisme. La collagénose la plus connue est le lupus érythèmateux disséminé. Il y en a beaucoup d’autres.

Corticothérapie : traitement par corticoïdes.

CRP : molécule que l’on peut doser dans le sang. Son élévation traduit l’existence d’une inflammation.

Cryptorchidie : anomalie de position d’un ou des deux testicules qui ne sont pas situés dans les bourses mais dans le ventre. C’est la forme la plus grave de l’ectopie testiculaire.

D
Diurèse : c’est la sécrétion d’urines. On parle en général de diurèse quotidienne qui est la quantité d’urines produite en 24 heures.

Débitmétrie : examen permettant de mesurer le débit mictionnel, pouvant mettre en évidence une dysurie.

Déférent : canal permettant l’acheminement des spermatozoïdes des testicules vers l’urètre.

Détrusor : muscle de la vessie, situé dans la paroi vésicale et dont la contraction, non volontaire, permet la vidange vésicale. Mais le déclenchement de la miction est volontaire chez la l’adulte

Doppler du cordon spermatique : examen non invasif permettant l'étude des vaisseaux qui drainent les testicules : souvent fait pour rechercher une varicocèle.

Dysurie : difficulté à uriner liée à l’existence d’une obstruction à la vidange vésicale (adénome de prostate ou sténose de l’urètre par exemple) ou à une diminution des capacités contractiles de la vessie, souvent d’origine neurologique. Elle se traduit par une faiblesse du jet urinaire et parfois la nécessité de pousser pour uriner.
E
Ectopie rénale : anomalie de position des reins qui normalement sont situés en position lombaire. Ils peuvent être situés par exemple dans le pelvis (petit bassin).

Electrodes EMG : systèmes permettant l’étude électromyographique des muscles, notamment leur capacité à se contracter.

Elytrocèle : descente du cul-de-sac de douglas qui est situé entre le rectum et le vagin chez la femme. Elle se traduit pat l’existence d’une boule apparaissant au niveau du vagin, surtout en poussée et contenant de l’intestin. Cette anomalie se voit rarement mais peut exister après hystérectomie, notamment chez la femme âgée.

Embolisation : technique de radiologie interventionnelle consistant à occlure un vaisseau sanguin souvent artériel par exemple pour arrêter une hémorragie.

Epididymite : infection du canal de l’épididyme qui est situé dans les bourse entre le testicule et le déférent.

F
Faux négatifs : résultat négatif d’un examen alors que l’anomalie existe. Ils sont dus à un manque de sensibilité de l’examen.

Fécondance : capacité du spermatozoïdes à féconder l’ovule.

Fibrose : remplacement du tissu normal, souple et élastique, par du tissu rigide. Elle se voit après intervention chirurgicale ou après radiothérapie par exemple.

Fosse lombaire : région anatomique située dans le dos sous les côtes de chaque côté de la colonne vertébrale.

FSH : hormone sécrétée par l’hypophyse, glande située à la base du cerveau qui stimule la sécrétion de testostérone par les testicules.

G
Globe vésical : vessie pleine qui n’arrive pas à se vider spontanément.

Glomérulopathie : maladie des glomérules qui sont les structures situées dans les reins où ont lieu les échanges entre le sang et l’urine. C’est le siège de formation de l’urine primitive, donc de l’épuration sanguine des déchets produits par les cellules de l’organisme.

Gonadotrophines : hormones sécrétées par l’hypophyse, ce sont la LH qui contrôle la spermatogénèse (formation des spermatozoïdes) et la FSH qui stimule la sécrétion de testostérone.

H
Hématome rétro-péritonéal : collection sanguine en arrière du péritoine, souvent située autour d’un rein.

Hémostase : processus biologique permettant l'arrêt d'un saignement

Hernie inguinale : défect pariétal au niveau de l’aine par lequel peuvent s’engager les organes intra-péritonéaux et ainsi sortir du ventre. Sa correction est chirurgicale.

Hydronéphrose : dilatation des cavités rénales

Hypercalcémie : taux sanguin de calcium trop élevé.

Hypercalciurie : taux urinaire de calcium trop élevé.

Hypercalcémie paranéoplasique : taux de calcium trop élevé dans le sang par hypersécrétion de métabolites favorisant la mobilisation du calcium des os d’origine tumorale, c’est-à-dire en rapport avec l’existence d’un tumeur maligne.

Hyperparathyroïdie : hypersécrétion de parathormone par les parathyroïdes qui sont des glandes situées dans le cou en arrière de la thyroïde, elle-même étant une glande sécrétant la thyroxine.

Hyperplasie congénitale des surrénales : augmentation de volume des surrénales qui sont des glandes situées aux Pôles supérieurs de chaque rein d’origine congénital, c’est-à-dire de naissance.

Hypoéchogène : se dit d’une zone d’un organe donnant moins d’échos en échographie que le reste de l’organe.

Hyperéchogène : se dit d’une zone d’un organe donnant plus d’échos en échographie  que le reste de l’organe.

Hyperoxalurie : taux d’oxalate de calcium trop élevé dans les urines.

Hyperphosphaturie : taux de phosphore trop élevé dans les urines.

Hyperuricémie : taux d’acide urique trop élevé dans le sang.

Hyperuricosurie : taux d’acide urique trop élevé dans les urines.

Hypoplasie : insuffisance de développement.

Hypovasculaire : se dit d’une zone où vont peu de vaisseaux sanguins.

Hystérectomie : opération chirurgicale consistant à enlever l’utérus.

I
Idiopathique : maladie sans cause retrouvée.

Iléostomie : mise à la peau de l’intestin grêle.

Infection urinaire : présence de germes dans les urines. Il peut s’agir d’une pyélonéphrite (infection rénale), d’une cystite (infection vésicale), d’une prostatite (infection de la prostate) ou d’une urétrite (infection de l’urètre).

Instabilité vésicale : vessie se contractant anormalement lors de son remplissage.

Immunodépression : diminution des capacités de défense du système immunitaire due à une maladie ou un traitement par chimiothérapie par exemple.

Impériosités : envies brutales et pressantes d’uriner correspondant à une brusque contraction du muscle vésical. Si cette contraction devient supérieure à la pression exercée par le sphincter urétral il y a une fuite. On parle de contraction non inhibée.

J
Jonction urétéro-vésicale : région anatomique correspond à l’implantation des uretères dans la vessie. Il existe à ce niveau un mécanisme anti-reflux : une anomalie de ce mécanisme peut être responsable de reflux vésico-rénal.

K
L
LH : hormone sécrétée par l’hypophyse, glande située à la base du cerveau. Cette hormone contrôle la spermatogénèse.

M
Maladie de Paget : dystrophie osseuse se traduisant par des déformations osseuses dans leur largeur et leur longueur.

Montée de sonde urétérale : geste consistant à mettre dans l’uretère jusque dans le rein une sonde permettant le drainage des urines. Ce geste est réalisé au cours d’une cystoscopie. La sonde peut soit sortir à l’extérieur soit être perdue dans la vessie (sonde double JJ).

Morbidité : ensemble des complications non mortelles que l’on peut avoir dans un acte interventionnel.

N
NFS : numération formule sanguin : c’est un examen biologique qui mesure la quantité des éléments cellulaires du sang.

Néphrostomie percutanée : geste consistant à mettre à travers la peau un tube directement dans les cavités rénales permettant le drainage des urines.



Neuromodulation des racines sacrées : technique consistant à agir sur l’activité électrique des racines nerveuses par l’implantation d’électrodes à leur contact. En urologie cette technique est parfois employée dans certaines vessies neurologiques.

Neurovessie : terme équivalent de vessie neurologique.

O
Oligospermie : quantité de spermatozoïdes faibles dans l’éjaculat. C’est une cause d’infertilité.

Orchidectomie : ablation d’un testicule.

Orchi-épididymite : infection du testicule et de l’épididyme adjacent.

Orifice inguinal profond : région anatomique située à la base du ventre,  dans l’aine, à droite et à gauche. Avec l’orifice inguinal superficiel, ils constituent le canal inguinal par où passent les vaisseaux testiculaires et le déférent. Quand il est élargi, il est le siège de hernie inguinale.

P
Péristaltisme : ensemble de contractions douces et puissantes permettant la propulsion des éléments situés à l’intérieur du canal. On parle par exemple de péristaltisme intestinal ou de péristaltisme urétéral.

Phosphatases alcalines : enzymes jouant un rôle dans le métabolisme.

Plaquettes : cellules sanguines participant à l'arrêt d'un saignement

Pollakiurie : fréquence élevée des mictions.

Pyélique : concerne le bassinet.

Q

R
Radiotransparent : non visible aux rayons X

Radioopaque :
visible aux rayons X

Récepteurs alpha-1-adrénergiques
: récepteurs du système sympathique. Ils sont situés au niveau du col vésical et dans l’urètre prostatique. Leur inhibition par certains médicaments dits alpha-bloquants peut faciliter la miction : ces médicaments sont utilisés dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate ou adénome de prostate.

Reins en fer à cheval : soudure des 2 reins par leur pôle inférieur. Cette soudure est appelée isthme et est située en avant de la colonne vertébrale. Cette anomalie est souvent associée à une anomalie de la jonction pyélo-urétérale.

Reins hydronéphrotiques : reins avec des cavités dilatées.

Rétention d’urines : état où la vessie est pleine mais n’arrive pas à se vider spontanément. A ne pas confondre avec l’anurie.

S
Sarcoïdose : maladie pulmonaire bénigne mais parfois grave entraînant des troubles respiratoires par difficulté d’expansion pulmonaire et de diffusion de l’oxygène à travers les parois alvéolaires.

Sclérose du col : maladie du col vésical réduisant ses capacités d’ouverture et donc responsable de dysurie. Elle peut être une complication de la résection endoscopique de la prostate ou de l’adénomectomie transvésicale.

Spermatocyte 1 : étape intermédiaire de la maturation des spermatozoïdes lors de la spermatogénèse.

Spermatocyte 2 : étape intermédiaire de la maturation des spermatozoïdes lors de la spermatogénèse.

Spermatide : étape intermédiaire de la maturation des spermatozoïdes lors de la spermatogénèse.

Spermatogénèse : production des spermatozoïdes dans les cellules germinales du testicule. Elle dure 72 heures.

Spermoculture : recherche d’infection du sperme réalisée à l’occasion d’un spermogramme.

Spermogramme : examen consistant à recueillir le produit de l'éjaculation et à en étudier le contenu (notamment en spermatozoïdes). il doit être pratiqué après 5 jours d'abstinence sexuelle.

Sphincter urétral : ensemble musculaire cylindrique situé autour de l’urètre sous la prostate et jouant un rôle important dans la continence.

Sténose : rétrécissement de la lumière d’un canal. On parle de sténose urétérale ou de sténose urétrale par exemple.

Sympathomimétique : médicament simulant l’action du médiateur du système sympathique.

Syndrome d’insensibilité aux androgènes : maladie dans laquelle les récepteurs hormonaux aux androgènes (hormones mâles dont la principale est la testostérone) sont disfonctionnels. Elle se traduit par un aspect féminisé.

T
Tératospermie : aspect anormal des spermatozoïdes. Il est normal d’avoir un certain nombre de formes atypiques de spermatozoïdes, mais quand cette proportion devient trop élevée par rapport aux spermatozoïdes typiques on parle de tératospermie. C’est une cause d’infertilité.

Touchers pelviens : examen clinique consistant à faire un toucher vaginal par introduction de doigt dans le vagin pour explorer l’utérus et la vessie ou à faire un toucher rectal par introduction d’un doigt dans le rectum pour explorer la prostate (située juste en avant du rectum) et le rectum.

Toucher rectal : examen clinique consistant à explorer la prostate et le rectum par introduction d’un doigt dans le rectum.

Traitement palliatif : traitement permettant de freiner l’évolution d’une maladie maligne mais pas de la guérir.

Traitement curatif : traitement qui vise à guérir la maladie. Malheureusement ce traitement ne réussit pas toujours, surtout si la maladie est diagnostiquée tard.

Traitement symptomatique : traitement qui ne guérit pas la maladie mais qui vise à en diminuer les symptômes (par exemple traitement anti-douleur).

Transillumination : examen effectué au moyen d’une lampe électrique permettant de voir si la lumière traverse l’organe étudié. Elle utilisée devant une augmentation de volume scrotal pour faire le diagnostic d’hydrocèle qui laisse passer la lumière alors qu’une masse solide ne laisse pas passer la lumière.

Trigone : région anatomique de la vessie située entre les orifices urétéraux (lieu où s’implantent les uretères dans la vessie et le col vésical (sortie de la vessie). C’est une zone très sensible du fait d’un grand nombre de récepteurs sensitifs situé à son niveau.

U
Uretère : canal situé entre le rein et la vessie. Il existe donc un uretère droit et un uretère gauche.

Uretère sous-pyélique : portion initiale de l’uretère, juste après le bassinet.

Urètre : canal situé après la vessie conduisant l’urine de la vessie vers l’extérieur pendant la miction. L est situé dans la verge chez l’homme et juste en arrière de la paroi vaginale antérieur chez la femme. Il se termine par le méat urétral.

Urétrographie rétrograde et ascendante : examen radiologique consistant à injecter un produit de contraste au moyen d’une sonde au niveau du canal urétral. Il permet de visualiser l’urètre mais dans un sens non physiologique et présente des risques infectieux et traumatiques. Il est de moins en moins pratiqué.

V
Vaisseaux spermatiques : vaisseaux sanguins (artères et veines) du testicule. Ils sont situés dans le codon à côté du déférent.

Valeur prédictive positive : probabilité d’un examen d’avoir raison quand il est positif. Par exemple si un examen a une valeur prédictive positive de 80 %, cela veut dire que, quand pour un patient, il est positif, il y a 80 % de chances que ce soit vrai.

Valves de l’urètre postérieur : obstruction à la vidange vésicale d’origine congénitale liée à la présence de valves situées dans la portion initiale de l’urètre après la vessie. Le diagnostic est actuellement souvent fait en période anténatale par échographie obstétricale qui montre des reins dilatés et une vessie pleine.

Vessie neurologique : vessie dont l’innervation ne fonctionne pas normalement du fait d’une affection neurologique (sclérose en plaque, compression médullaire ou paraplégie, hémiplégie, tétraplégie …). Elle peut être soit trop contractile (vessie spastique) soit pas assez contractile (vessie flasque).

Veru Montanum : petit monticule situé dans l’urètre, à la partie inférieure de la prostate et au-dessus du sphincter urétral où se jettent les canaux éjaculateurs et par où sont donc déversés les spermatozoïdes lors de l’éjaculation. Il est un repère anatomique essentiel lors de la pratique d’une résection endoscopique de la prostate pour ne pas abîmer le sphincter urétral.