Les principales interventions chirurgicales :
 
 
 
Traitement de la lithiase urinaire
 

Alors que le traitement médical a peu évolué, l'apparition de nouvelles techniques de traitement urologique des calculs urinaires (lithotritie extracorporelle par ondes de choc, urétéroscopie , chirurgie percutanée, chirurgie laparoscopique ), durant ces dernières années, a révolutionné le monde urologique. Une meilleure connaissance des caractéristiques de ces nouveaux moyens devient indispensable. Elle permettra de mieux comprendre les indications thérapeutiques actuelles de la lithiase urinaire.


 

LES MOYENS THERAPEUTIQUES

I – LE TRAITEMENT MEDICAL :

Il comporte un traitement bien codifié de la colique néphrétique et un traitement spécifique en fonction de la nature chimique du calcul en cause.

a) Traitement de la colique néphrétique

Il associe la restriction hydrique aux antispasmodiques (Spasfon*, Visceralgine Forte*, Avafortan*) et aux anti-inflammatoires (Profenid*, Nifluril*, Voltarène*). Le plus souvent, le traitement per os suffit. En cas de crise hyperalgique ou récidivante, le traitement par voie parentérale est nécessaire.
La colique néphrétique fébrile est une urgence urologique nécessitant une hospitalisation. Une antibiothérapie à large spectre est indispensable. Le drainage des urines infectées en stase est le seul moyen d'éviter les gravissimes septicémies à germes Gram encore parfois mortelles.

b) L'augmentation du débit urinaire

Il fait partie du traitement de fond de la lithiase urinaire. C'est une mesure simple et des plus efficaces à la fois pour éliminer un calcul en place et pour éviter une récidive. Il faut un apport hydrique suffisant (2 à 3 litres par jour) et réparti sur le nycthémère pour maintenir un débit urinaire supérieur à 2 litres par jour.
Le type de boissons conseillées varie en fonction du calcul à traiter. Mises à part les boissons alcalinisantes particulières, les eaux de ville ont le plus souvent les qualités minérales requises.

c) Traitement médical de la lithiase urique

Alcalinisation des urines
Les calculs d'acide urique ne se forment pas si le pH urinaire est égal à 6,5. L'objectif est donc de maintenir un pH à 6,5 pour éviter la formation de calculs et d'arriver à un pH supérieur à 6,5 pour dissoudre les calculs en place. Il existe différents agents alcalinisants à répéter dans le nycthémère :
- le bicarbonate de soude : en poudre ou mieux, sous forme de Vichy Célestins (3/4 litre par jour),
- le citrate de sodium ou de potassium : Foncitril* 4000 (3 sachets par jour), Alcafor (3 cuillers à soupe par jour), Piperazine (3 cuillers à café par jour). La conduite du traitement alcalinisant nécessite quatre impératifs :
- le calcul ne doit pas être obstructif pour être baigné d'urines alcalines,
- il faut vérifier l'efficacité de l'alcalinisation en contrôlant trois fois par jour le pH urinaire par bandelette. Il doit être supérieur ou égal à 6,5,
- il faut rechercher une infection urinaire qui impose l'arrêt du traitement et la prescription d'antibiotiques,
- il faut éviter l'apport sodé des sels alcalinisants chez les sujets hypertendus ou en insuffisance cardiaque.

Le régime
C'est un traitement au long cours. Il doit être hypocalorique, pauvre en purines et donc hypoprotidique. Les aliments à éviter sont les charcuteries, les abats, les crustacés.
L'Allopurinol (Anurate*, Zyloric*)
C'est un inhibiteur de la xanthine oxydase, indiqué lorsqu'il existe une hyperuricémie avec hyperuricosurie.

Les résultats

Les calculs d'acide urique pur, radiotransparents stricts, sont dissous dans 80% des cas en un mois quel que soit leur volume surtout lorsqu'ils sont pyélique ou coralliformes.

d) Traitement médical de la lithiase calcique

Il ne permet pas la dissolution des calculs mais peut éviter leur récidive.

La lithiase calcique avec hypercalciurie
Les boissons utilisées doivent être pauvres en calcium (Volvic*, Evian*). Les aliments riches en calcium (lait, fromages, épinards) sont à éviter. Certains médicaments diminuent l'absorption digestive du calcium comme le Phytat de sodium (Phytat DB*) ou diminuent l'élimination urinaire de calcium comme les diurétiques thiazidiques (Esidrix*, Hygroton*). Certains médicaments sont à proscrire car ils élèvent la calciurie : la vitamine D, la vitamine A, les gels d'alumine. Certains médicaments évitent les hypercalciuries d'immobilisation comme la calcitonine (Calcitar*) en augmentant la fixation du calcium sur l'os.

La lithiase calcique avec hyperoxalurie
Le traitement repose sur la diurèse abondante, le régime excluant les aliments riches en oxalate (rhubarbe, cacao, thé, oseille, betterave...) et certains médicaments : la vitamine B6 (Pyridoxine*) diminuent la synthèse d'oxalate, le Succinimide (Succinimide*) augmente la solubilité de l'oxalate urinaire, l'allopurinol (Anurate*, Zyloric*) diminue l'élimination urinaire d'oxalate.

e) Traitement médical de la lithiase cystinique

C'est la complication majeure de la cystinurie, maladie congénitale autosomique, récessive. Le régime pauvre en méthionine précurseur de la cystéine, nécessite la suppression de la plupart des protides. Cette contrainte la rend peu utilisable. La diurèse soit être d'au moins trois litres par jour avec alcalinisation supérieure à 7,5 de façon à maintenir une cystinurie inférieure à 200 mg/l. La D Pénicillamine (Trolovol*, Métalcaptase*) est réservée aux patients dont la tolérance digestive aux alcalins est médiocre et ceux qui gardent une cystinurie supérieure à 200 mg/l. La D Pénicillamine est responsable dans 50% des cas d'une réaction d'hypersensibilité aigu' au 10e jour d'utilisation (syndrome néphrotique, syndrome de GOODPASTURE, leucopénie...) rendant son utilisation délicate. Elle doit toujours être associée à de la vitamine B6 (Pyridoxine*).
f) Traitement médical de la lithiase infectieuse (calculs phospho-amoniaco-magnésiens)
Ce sont des calculs qui se forment au cours des infections urinaires, en pH alcalin et en présence de germes uréasiques (proteus). Le traitement repose sur l'interdiction des boissons alcalines et à la stérilisation des urines par une antibiothérapie adaptée. L'acidification des urines est difficile à obtenir (Mandelamine*).

II – LE TRAITEMENT CHIRURGICAL :

Le traitement des calculs du haut appareil a été radicalement transformé par l'apparition des techniques de lithotritie extra-corporelle et percutanée, et par l'urétéroscopie.

A) Montée de sonde JJ

B) Lithotritie extracorporelle

Cette technique permet la fragmentation et l'élimination des calculs sans intervention directe. Le principe du traitement repose sur l'effet physique d'une onde de choc qui est focalisée sur le calcul.
Il y a différents types de machines qui diffèrent essentiellement par le mode de repérage du calcul, la méthode utilisée pour créer l'onde de choc, le degré d'anesthésie nécessaire pour faire le traitement, le système de couplage entre le patient et le milieu où est créée l'onde de choc (cuve remplie d'eau ou coussin appliqué sur le corps), la possibilité de mobiliser l'appareil, le prix.
La plupart des machines permettent désormais un traitement avec une simple analgésie intraveineuse.
Chaque machine a ses avantages et ses inconvénients, ce qui rend les lithotripteurs pratiquement équivalents.
Chaque traitement consiste habituellement en 1500 à 3000 coups pour une durée de traitement de 30 à 45 minutes. La lithotritie extracorporelle entraîne en général une hospitalisation de 0 ou 1 jour.
Le principe est de fragmenter le calcul, les fragments s'éliminant dans les jours ou les semaines qui suivent et pouvant être recueillis par filtration des urines.
Les complications du traitement sont minimes, si l'on fait attention de ne pas traiter les patients présentant une obstruction de la voie urinaire ou une bactériurie non contrôlée.

Cas particuliers :
a) Les patients porteurs de pacemaker ne peuvent théoriquement pas être traités par toutes les machines en raison du risque d'extrasystole.
b) Les patients présentant des calculs volumineux (supérieurs à 20 mm) nécessitent la pose d'une sonde urétérale en double J avant le traitement, pour éviter l'obstruction due à l'abondance des fragments.

L'empierrement urétéral disparaît spontanément dans la quasi-totalité des cas.
 

C) La chirurgie percutanée

Il s'agit, après ponction directe des cavités rénales, de dilater le trajet ainsi créé pour pouvoir introduire dans le rein un système optique dont le diamètre est d'environ 1 cm. Ce système permet de voir l'intérieur des cavités et de fragmenter, sous contrôle de la vue, les calculs intrarénaux. Cette technique ne concerne plus guère que les calculs volumineux (dont le plus grand diamètre est supérieur à 30 mm) et la fragmentation se fait le plus souvent à l'aide d'ultrasons.
Après l'intervention, on laisse une sonde de néphrostomie pendant 3 à 4 jours. Cette technique reste employée quand les calculs sont volumineux, surtout quand les cavités rénales sont dilatées. Les complications, rares, sont essentiellement hémorragiques. L'intervention se fait sous anesthésie générale ou parfois péridurale.
 

D) L'urétéroscopie

La miniaturisation des instruments, et surtout des optiques, a permis de fabriquer des instruments dont le diamètre externe est de 2 à 4 mm et qui peuvent donc être introduits dans l'uretère par voie rétrograde. Après une éventuelle dilatation du méat urétéral, l'urétéroscope est monté dans l'uretère jusqu'au niveau du calcul. Les urétéroscopes actuels sont rigides ou flexibles, et ils permettent le traitement des calculs de l'uretère sous contrôle de la vue. Les calculs de petit diamètre sont extraits en une pièce à l'aide d'un panier introduit par l'appareil tandis que les calculs plus volumineux (dont le diamètre est supérieur à 7 ou 8 mm) sont fragmentés dans l'uretère avant d'être extraits. Cette lithotritie intra-urétérale peut être faite soit par les ultrasons, soit par le laser pulsé à colorant soit par ondes de choc locales. L'urétéroscopie se fait généralement sous anesthésie locorégionale. Cette technique est la plus efficace pour les calculs de l'uretère distal où le taux de succès est de 98%. L'intervention se fait au cours d'une hospitalisation de un à deux jours. Contrairement à la lithotritie extracorporelle, le taux de succès de cette technique varie beaucoup selon l'expérience de l'opérateur.

E) La chirurgie laparoscopique :

Il s’agit d’un abord chirurgical mini-invasif qui peut avoir des indications dans le traitement de certaines lithiases pyéliques et urétérales lombaires. Elle peut être utilisée dans le traitement de causes urologiques de la lithiase comme une anomalie de la jonction pyélo-urétérale.

F) La chirurgie ouverte

Elle n'est plus guère indiquée que dans le traitement des calculs coralliformes complets et dans le traitement de certaines causes urologiques de la lithiase : reflux vésico-urétéral, adénome de prostate responsable de calculs vésicaux.
 

INDICATIONS THERAPEUTIQUES

A) Calculs de l'uretère

L'examen initial d'un malade ayant un calcul urétéral doit d'abord évaluer la probabilité d'élimination spontanée du calcul. La taille et le siège du calcul sont les facteurs les plus importants. La probabilité globale d'expulsion spontanée d'un calcul urétéral est de 80% et sa largeur est le critère essentiel : un calcul de 5 mm de large a 55% de chances d'être expulsé dans l'année alors qu'un calcul de plus de 8 mm de large n'a aucune chance d'expulsion. Un calcul de l'uretère pelvien de 4 mm, sans infection associée, a 90% de chances d'être expulsé spontanément en moins d'un mois. Ainsi, les calculs de l'uretère non obstructifs et non ou peu symptomatiques peuvent être simplement surveillés dans l'attente d'une expulsion spontanée, et les symptômes douloureux éventuels traités par une combinaison d'antalgiques et d'anti-inflammatoires.
Le traitement chirurgical concerne donc essentiellement les calculs, symptomatiques ou pas, ne paraissant pas pouvoir être expulsés spontanément, ou les calculs s'accompagnant de complications : obstruction urétérale prolongée, infection, colique néphrétique sévère. Les indications dépendent du siège du calcul, de sa taille et de sa composition, du degré d'obstruction et de l'état de l'uretère (interventions antérieures, irradiation rétropéritonéale...).
Les calculs radiotransparents, le plus souvent faits d'acide urique, sont traités par l'alcalinisation des urines.
Choix du mode de traitement :
L'intérêt principal des nouvelles techniques se trouve surtout dans la possibilité de les associer de façon variable, successivement ou simultanément, pour offrir à chaque malade le schéma thérapeutique le mieux adapté. Mais cette souplesse tactique sans précédent, apportée par la maîtrise de ces différentes méthodes, implique, d'une part, une connaissance des techniques d'endo-urologie qui ne peut être en pratique que l'apanage d'un chirurgien urologue, d'autre part, la disponibilité d'un plateau technique spécialisé.
La place de la chirurgie ouverte et des manipulations endoscopiques à l'aveugle est appelée à devenir marginale. L'urétéro-lithotomie traditionnelle, utilisée quel que soit le siège du calcul et dont l'efficacité est pratiquement totale, n'est, faut-il le rappeler, pas exempte de complications (fistules, abcès, embolies, rétrécissements secondaires de l'uretère), survenant dans 15 à 20% des cas dans les meilleures séries. La chirurgie ouverte reste cependant le recours en cas d'échec des méthodes endo-urologiques.
La dissolution chimique des calculs de l'uretère concerne essentiellement les calculs d'acide urique non compliqués. La dissolution est obtenue par alcalinisation des urines, soit par voie entérale, soit par irrigation directe par voie rétrograde ou percutanée.


Calculs de l'uretère proximal (lombaire)
Le traitement de choix est la lithotritie extracorporelle, soit sur le calcul in situ le plus souvent, soit après mobilisation rétrograde du calcul si le calcul est obstructif et/ou enclavé (il est donc traité dans les cavités rénales) avec une sonde urétérale double J en place ( il s’agit d’une sonde interne située entre rein et vessie ).
En cas d’échec de la lithotritie, ou dans certains cas en première intention, on peut réaliser un abord chirurgical coelioscopique.

Calculs de l'uretère distal (pelvien)
Avec l'expérience et une technique rigoureuse, l'urétéroscopie permet d'obtenir 95% de succès avec une morbidité négligeable ; c'est donc le traitement de première intention. La lithotritie extracorporelle, bien que possible, n'est pas le meilleur traitement pour les calculs de l'uretère distal mais est plus sûre en cas d'inexpérience de l'urétéroscopie.
Il faut noter que l'effet des ondes de choc sur l'ovaire de la femme en période d'activité génitale est inconnu et que le risque tératogène potentiel impose, actuellement, de considérer la femme jeune comme une contre-indication à cette technique (pour les calculs de l'uretère pelvien).

A part, l'empierrement urétéral
Il est consécutif à l'élimination massive de fragments calculeux après lithotritie extracorporelle des calculs rénaux volumineux. Ces empierrements disparaissent spontanément dans la plupart des cas et le traitement, limité aux empierrements symptomatiques, consiste le plus souvent en une néphrostomie percutanée de décharge laissée jusqu'à la migration spontanée des fragments.

B) Calculs du rein

1. Les petits calculs du rein, caliciels inférieurs, asymptomatiques, ne nécessitent probablement aucun traitement. Une surveillance régulière par échographie et abdomen sans préparation tous les 2 ans est préconisée pour traiter le calcul s’il grossit avec que la masse soit trop importante. Un calcul dont la taille atteint 6 mm et qui est visible à l’abdomen sans préparation doit être traité par lithotritie extracorporelle.

2. La quasi-totalité des calculs du rein sont accessibles à la lithotritie extracorporelle avec un taux de succès qui dépend du volume calculeux mais qui avoisine 80% pour les calculs inférieurs à 2 cm.
Les calculs dont le diamètre est compris entre 20 et 30 mm doivent être traités après mise en place d'une sonde urétérale interne qui prévient l'obstruction par empierrement. En cas d’échec de lithotritie on peut traiter ces calculs soit par chirurgie percutanée, soit par chirurgie coelioscopique.

3. Les calculs de plus de 30 millimètres sont au mieux traités par néphrolithotomie percutanée, surtout si les cavités sont dilatées, ou par chirurgie coelioscopique si la lithiase est pyélique avec un gros bassinet extra-sinusal.
 Dans certains cas (patients âgés, fragiles) on peut préférer un traitement planifié par lithotritie extracorporelle itérative sous couvert d'une sonde urétérale en double J.

4. Les calculs coralliformes complets restent pratiquement la dernière indication de la chirurgie ouverte, mais peuvent être traités par l’association de la chirurgie percutanée qui permet la réduction du volume lithiasique et la lithotritie extra-corporelle sur le volume lithiasique résiduel.
 

LE TRAITEMENT DES COMPLICATIONS URGENTES

Il est deux situations urgentes qui exigent une hospitalisation en milieu urologique.

a) La colique néphrétique fébrile ( fièvre est supérieure à 38°5 ou existence de frissons )

Infection et stase représentent une menace pour le parenchyme rénal et un risque septicémique. C'est dire l'importance d'une hospitalisation en urgence qui aura pour but d'entreprendre une antibiothérapie intraveineuse et de lever rapidement l'obstacle.
1) Après prélèvement bactériologique des urines et hémocultures, on administre une association d'antibiotiques par voie parentérale.
2) L'échographie rénale confirme le syndrome obstructif en montrant des cavités rénales dilatées, des fonds de calices convexes et en général permet de situer l'obstacle en précisant le degré de dilatation de l'uretère en montrant le calcul. Il est très facile d'y associer un cliché d'abdomen sans préparation pour mettre en évidence le calcul. La levée de l'obstacle se fera par la montée d'une sonde urétérale en urgence. On observe en général un retour très rapide à l'apyrexie et ce n'est que quelques jours plus tard que l'on pourra traiter le calcul. Cette attitude est le seul moyen d'éviter les gravissimes septicémies germes Gram négatifs qui étaient souvent mortelles.
    

b) L'anurie calculeuse

Elle ne survient guère qu'en cas de rein unique, la migration calculeuse bilatérale étant exceptionnelle. Elle entraîne une insuffisance rénale organique responsable de perturbations métaboliques gravissimes. Ces anuries se rencontrent assez souvent en cas de lithiase urique s'installant progressivement, sans aucun contexte douloureux ni infectieux. Sur le plan pratique, l'anurie calculeuse est traitée essentiellement par le drainage des cavités qui permet la reprise de la diurèse. Il faut se méfier, dans les 24 à 48 h qui suivent, d'un syndrome de levée d'obstacle se traduisant par une diurèse osmotique pouvant atteindre 5 à 6 litres, nécessitant une compensation hydro-électrolytique.
Il peut arriver qu'il soit impossible de monter une sonde urétérale. Il faut cependant drainer la voie urinaire, et on fait alors une néphrostomie percutanée dont la mise en place est facilitée par la distension des cavités. Cette néphrostomie est faite sous anesthésie locale, sous contrôle radiologique ou échographique